Le partage de la valeur
Le partage de la valeur est une expression qu’on peut considérée comme galvaudée tant elle utilisée par beaucoup et parfois dans une optique de “social washing”. Digital Associates s’inscrit dans une véritable démarche de partage équitable (mais pas égalitaire, c’est important, on y reviendra) et doit pourtant convaincre pied à pied les personnes qu’on approche pour intégrer notre société.
Equitable ou égalitaire ?
Bien que ces termes semblent similaires, ils ont des significations différentes qui peuvent avoir un impact important sur la façon dont nous travaillons et interagissons les uns avec les autres.
Imaginons que trois amis, Marie, Pierre et Camille, se partagent une pizza. Si ils optent pour un partage égalitaire, chacun recevra une part de taille égale, peu importe qu'ils aient faim ou non. Marie, qui n'a pas très faim, recevra donc autant que Camille, qui a très faim. Le partage égalitaire est donc simple et facile à mettre en œuvre.
Mais il ne prend pas en compte les besoins individuels de chaque personne. Il peut donc arriver que certains reçoivent plus qu'ils n'ont besoin, tandis que d'autres n'en ont pas assez. Cela peut causer de la frustration et de l'injustice.
Le partage équitable, quant à lui, tient compte des besoins individuels de chaque personne impliquée dans le partage des ressources. Il implique de distribuer les ressources de manière à ce que chaque personne ait suffisamment pour répondre à ses besoins.
Reprenons notre exemple de la pizza. Si Marie, Pierre et Camille optent pour un partage équitable, ils pourraient discuter de leurs besoins individuels avant de diviser la pizza. Camille, qui a très faim, pourrait ainsi recevoir une part un peu plus grande que les autres, tandis que Marie, qui n'a pas très faim, recevrait une part un peu plus petite.
Evidemment c’est plus difficile à mettre en oeuvre car il faut trouver le bon angle d’approche et que toutes les personnes concernées y adhèrent.
Maintenant comment l’appliquer en entreprise ?
La difficile question de la perception de la rémunération
On sait bien que les écarts de rémunération en interne sont source d’incompréhension et nourrissent la frustration, surtout que la transparence n’est pas au rendez-vous. Nathalie Nagel consultante sociale chez Tandem Expertise parle de trois type d’équités (1) :
- interne : l’employé se compare avec ses collègues
- externe : le rapprochement se fait avec d’autres entreprises
- individuelle : l’employé juge de son mérite en fonction de son profil et de son engagement
Le problème souvent est que la seconde prend le pas sur les autres et la rémunération n’est plus expliquée que les niveaux de rémunération d’autres entreprises, soit disant pour garder les compétences qui quitteraient l’entreprise sinon. Cela entraine “une totale déresponsabilisation des dirigeants sur les niveaux de rémunération”, évidemment à leur faveur.
La situation dans les ESN
On ne va pas tourner autour du pot, le marché du conseil en informatique est presque une caricature de ce qu’il ne faudrait pas faire.
On sait tous que c’est un secteur en tension où les besoins des entreprises clientes sont énormes. Les expertises proposées par les entreprises de prestation sont donc vendues à des prix très corrects. La masse d’argent qui circule dans le milieu est donc très importante. Et forcément, certains ont compris que les marges possibles sont très confortables.
Donc les consultants sont embauchés à des salaires au dessus des moyennes des autres secteurs et pensent ainsi décrocher de “bons jobs”. Sauf que la répartition de la valeur ajoutée que eux-mêmes produisent n’est en fait pas à leur avantage. Si une partie de sociétés très établies dans des secteurs plus productifs ont basculé vers du service, ce n’est pas un hasard. Et si certains commerciaux fondent leur propre structure de petite taille pour profiter de ce état de fait, ce n’est pas un hasard non plus.
Comment faire autrement ?
Il existe depuis longtemps un moyen qui permet, en tant que consultant, de s’affranchir de ces contraintes et de voir la valeur se diriger vraiment vers sa poche : c’est le freelancing. Le freelance a sa propre structure et gère sa propre clientèle et capte donc toute la valeur qu’il produit, un peu moins s’il doit passer par un intermédiaire. Ce statut existe depuis longtemps et dans d’autres professions. En contrepartie, il nécessite quand même d’avoir un réseau important, de faire son propre commercial, de devoir gérer toute la partie administrative, d’avoir des revenus instables et il ne permet pas avoir accès aux avantages sociaux des salariés. Tout le monde ne sent pas capable de se lancer dans cette voie.
Alors peut-on imaginer une solution qui permettrait de capter cette valeur ajoutée tout en effaçant les inconvénients du statut d’indépendant ?
Oui, c’est Digital Associates.
L’idée a été de fonder un collectif qui crée un structure, dans laquelle les personnes sont bien salariées mais qui redistribue à des niveaux proches de freelance tout en assurant la mutualisation des moyens et des risques. Il a fallu tâtonner année après année, et il reste encore à optimiser. Mais le principe de base est un principe équitable : les personnes sont rémunérées en fonction de leur TJM, leur chiffre d’affaires généré dans leur mission leur appartient entièrement, à part la petite quotité qui permet de faire tourner la structure et aussi de mutualiser les risques (intercontrat, maladie…). Au final à minima 90% de ce CA (en fonction des options choisies) leur est redistribué.
Trop beau pour être vrai ?
L’ambiance générale autour de ces questions de rémunération dans les SSII/ESN, qui perdurent depuis très longtemps et qui imprime un état d’esprit de méfiance parmi les consultants informatiques est un frein difficile à lever.
“Il y a un loup”
C’est ce que les candidats que nous rencontrons pensent. Nous ne sommes pas dupes de cet état de fait. Il faut donc convaincre pied à pied que tous les avantages que nous proposons sont réels. Ce qui est quand même improbable quand on pense que ce qu’on propose devrait être la norme…
Alors n’hésitez pas, rencontrons-nous, partagez avec nos salariés actuels, renseignez-vous auprès des “anciens” qui sont partis plus pour des postes en interne introuvables en prestation et qui prennent plaisir à venir à nos afterworks.